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Parents de candidats et candidates Zellidja

Partir seul en voyage, lorsqu’on a entre 16 et 20 ans, ce n’est pas facile... Mais laisser partir son fils ou sa fille vivre son voyage Zellidja, c’est aussi quelque chose ! Le soutien des parents est important dans la réussite d'un voyage Zellidja. Pour les jeunes de moins de 18 ans, votre accord est obligatoire.

Questions fréquentes

D'autres questions ? Voir la page Aide en ligne

Votre fille est majeure, mais je suppose qu’elle vous a parlé de son projet, même si c’est à elle que va revenir la décision. Se sent-elle suffisamment autonome pour partir seule ? A-t-elle pris des contacts sérieux pour préparer son voyage ? S’est-elle renseignée sur les risques dans le pays où elle projette d’aller ? Si oui, elle vous convaincra. Si elle ne vous convainc pas et qu’elle ne part pas, c’est peut-être qu’effectivement elle n’est pas encore assez autonome. Dans tous les cas, c’est par le dialogue que vous et elle prendrez la bonne décision.

La connaissance et la prévention des risques fait partie de la bonne préparation du voyage. Si le candidat ne s’est pas renseigné sur les vaccinations à faire avant de partir, sur les médicaments d’urgence à emporter, le jury ne le proposera sans doute pas pour une bourse.

Les voyages ont été annulés à l'été 2020.

En 2021, en pleine pandémie de COVID-19, Zellidja prend des mesures de circonstances : en savoir plus ici.  

Nous ne pouvons mettre en œuvre aucun moyen systématique, car le principe du voyage Zellidja est l’autonomie individuelle : c’est au boursier de prévoir ses moyens de secours, sur place, ou les possibilités de rapatriement d’urgence. Pour les pays non dotés d’infrastructures sanitaires suffisantes, nous préconisons que le candidat inclue dans son budget une assistance rapatriement.

La Fondation et l’Association ne prennent pas de responsabilité en octroyant des bourses. Zellidja n’est ni une agence de voyage ni un tour-opérateur. La Fondation finance en quelque sorte des stages d’autonomie, au cours desquels le jeune prend précisément ses responsabilités individuelles : si vous pensez qu’il n’est pas apte à les prendre, et s’il est mineur, alors il ne faut pas lui donner d’autorisation parentale, nécessaire à l’obtention d’une bourse. Si vous pensez au contraire qu’il mesure les risques de sa liberté, donnez-lui la chance d’un voyage Zellidja.

Si votre fils a demandé les raisons de son « échec », son président de jury les lui a sûrement données. S’il vous a demandé d’intervenir, ou si c’est vous qui voulez « défendre son cas », c’est sans doute qu’il n’est pas encore suffisamment autonome. Mais ne vous désolez pas, il ne s’agit pas d’un échec à un examen mais d’une sélection à l’issue d’un concours : rien n’empêche votre fils de représenter un projet l’an prochain.

Bien que notre Association soit agréée par le Ministère de l’Education Nationale et celui de la Jeunesse et des Sports, la sélection Zellidja n’a rien de scolaire. S’agissant de choisir parmi les candidatures ceux et celles qui tireront le meilleur profit de bourses dont le budget global est forcément limité, nous nous sommes structurés pour évaluer les candidatures selon des critères qui n’ont rien à voir avec la réussite scolaire : la motivation, l’envie et la capacité d’acquérir son autonomie, la préparation du projet, l’envie de partager leur expérience. Pour ce faire, nos jurys sont composés en majorité d’anciens lauréats, auxquels viennent s’adjoindre des professionnels des ressources humaines, de la communication, et même, des professeurs !

Fierté et angoisse : les parents en parlent

Témoignages

Père d'une boursière Z 2014

A l’annonce du départ de ma fille en Colombie, j’étais très inquiet. Qu’elle parte à deux, d’accord, mais seule… C’était plus dur pour moi d’accepter. A la suite de divers renseignements et de multiples témoignages de personnes ayant connu cette destination, j’ai finalement trouvé ce choix audacieux. Ma fille a su me montrer également qu’elle avait des contacts et que je pouvais lui faire confiance. Un voyage, c’est toujours un apport de culture et un échange avec des peuples trop méconnus. J’étais très enthousiasmé à l’idée qu’elle allait découvrir une partie d’un autre monde. Elle est revenue transformée, épanouie et enrichie. Je sais qu’elle a un nouveau regard sur notre monde aujourd’hui.

Mère d'une lauréate Z 2012

Je suis une maman d’une Zellidja ! ... et j’en suis fière ! [...] Dans le monde où nous vivons, il y a les jeunes qui s’ennuient et/ou qui font des bêtises et il y a ceux qui bougent et qui partent à la découverte... comme Tahnee, ma fille. [...] A 17 ans, départ pour la Guyane chez les wayana - TOUTE SEULE - UN MOIS - au secours mon bébé !!! C’est pas facile, croyez-moi ! De voir son enfant partir à la découverte du monde, mais quel bonheur de le voir prendre sa vie en main, de concrétiser son rêve et d’assumer pleinement son choix... Je dis BRAVO à ma fille et un grand MERCI à la Fondation Zellidja pour lui avoir permis de réaliser ses rêves et d’être ce qu’elle est aujourd’hui !

Père de cinq lauréat.e.s Z

Tous mes enfants (5) ont voyagé dans le cadre de Zellidja. Tous en ont été  marqués. Leurs choix de vie actuels, à tous, est en ligne avec le choix spontané qu’ils avaient alors faits.

En fait, il est clair que, entre 16 et 20 ans, le choix « spontané » d’un voyage et d’un thème, n’est pas un choix « au hasard ». Les voyages Zellidja sont ainsi l’occasion, pour un jeune, de faire émerger ses choix profonds. Avoir alors conscience de ses désirs profonds lui permet de s’engager avec plus de force dans ses études et ses orientations professionnelles. C’est essentiel.

Oui, voyager avec Zellidja c’est avoir la chance de vivre un parcours initiatique.

Mère d'une boursière Z 2015

Ma fille a eu connaissance des bourses Zellidja bien avant ses 16 ans et à ce moment-là je n'imaginais pas la concrétisation d'un projet et l'idée de la voir partir seule. Elle a eu un vrai coup de foudre avec l'Islande lorsque nous y avons passé des vacances en famille au cours de l'été 2009. Six ans plus tard, lorsqu'elle nous a annoncé qu'elle présentait son projet pour l'été 2015 afin de retourner en Islande, nous avons rapidement partagé son enthousiasme et découvert sa capacité à préparer et organiser cette aventure. Même si j'avais une certaine appréhension de la voir partir seule, j'essayais de ne pas le laisser paraître et au fur et à mesure de son voyage je découvrais au travers de ses messages toute la richesse des rencontres quand on voyage seule.
A son retour, j'ai adoré lire son carnet de voyage au travers duquel j'ai compris tout ce qu'elle avait pu ressentir et vivre durant les 40 jours de ce périple. Je pense que c'est une expérience d'une très grande richesse au cours de laquelle ma fille a appris à gérer différentes situations seule, à aller spontanément à la rencontre des autres ce qui n'est pas forcément dans sa nature, à vivre avec des moyens modestes en gérant son budget.
J'encourage d'autres parents à faire connaître les bourses Zellidja à leurs enfants et je suis très fière que ma fille ait réussi à concrétiser son premier projet et qu'elle prépare aujourd'hui un second voyage encore plus long, encore plus loin.

Parents d'une lauréate Z 2008

Nous avons toujours pensé que nos enfants voudraient découvrir le monde sans nous. Mais lorsqu’à 19 ans Elise nous annonce qu’elle part seule deux mois en Inde, c’est un choc. Nous avons lu et relu le site de Zellidja, qui donnait confiance. Nous avons vu Elise préparer son budget, son dossier, son circuit… un point de chute le premier soir, puis l’aventure !

Nos amis ne comprenaient pas que nous la laissions prendre tant de risques, mais nous voulions lui apporter notre soutien. Au fond nous étions fiers d’elle.

Un peu moins fiers en lisant ses premiers mails : acclimatation difficile, solitude, dures réalités…

Puis au fil des semaines nous avons suivi ses rencontres, ses déceptions, ses chocs.

Enfin la lecture de son dossier nous a apporté un autre éclairage, pourtant nous n’avons sûrement pas tout saisi. Nous retrouvons dans ce qui a guidé son voyage certaines valeurs que nous portons, mais aussi quelque chose qui lui appartient en propre. Il a fallu pour cette aventure une fameuse dose de confiance, de notre part mais surtout de la sienne. Nous étions au moins sûrs d’une chose : après cela elle voudrait partir à nouveau, vers d’autres rencontres. Ce n’était que le début…